Après avoir fait quelques recherches sur la question, notamment en contactant l'entreprise “Biomerica” et en trouvant sur Internet la “brochure d'instructions pour les médecins”, j'ai découvert que l'urine a un effet sur ces tests. Le pamphlet mentionné indique 1) urinez d'abord et tirez ensuite la chasse d'eau ; 2) allez à la selle ; 3) déposez avec précaution un mouchoir en papier dans la cuvette des toilettes, etc. Ainsi, Biomerica est convaincu que pour que le test soit raisonnablement précis, l'urine doit être absente de la cuvette des toilettes. Ils ont également confirmé la même chose par e-mail.
Il faut garder à l'esprit que même si vous prenez toutes ces précautions, vous devez comprendre que de tels tests ne sont pas “précis”, surtout lorsqu'ils sont positifs. Cela est dû au fait que ces tests ont une sensibilité assez faible (taux de vrai positif) combinée à une maladie qui a un taux de prévalence assez faible. Citation de Wikipédia sur le test de sang occulte fécal avec un résultat positif : “environ 2 à 10 % ont un cancer, tandis que 20 à 30 % ont des adénomes”. Selon les circonstances, ces statistiques peuvent varier (âge, sexe) et augmenter un peu. Mais, un résultat positif laisse toujours une chance beaucoup plus grande d'être exempt de cancer du côlon. Il s'agit simplement d'un élément d'information qui peut suggérer qu'un examen plus approfondi peut être justifié (coloscopie, etc.).
Compte tenu de ce qui précède, en suivant les instructions de Biomerica, je ne considérerais pas un résultat positif avec de l'urine dans le bol comme un véritable test positif. Au lieu de cela, je poursuivrais les tests avec les autres tissus à tester et m'assurerais de suivre le protocole approprié comme indiqué ci-dessus. Si l'on estimait qu'il ne restait pas assez de tissus à tester, je me contenterais de recevoir une autre série de tests et de refaire un test. Si la personne obtient un résultat négatif trois fois de suite, cela devrait lui apporter beaucoup de réconfort. Le test est bien plus précis sur les “négatifs” que sur les “positifs” car la spécificité du test (taux de vrais négatifs) est bien supérieure à sa sensibilité (taux de vrais positifs).