Dans quelle mesure la stimulation tactile affecte-t-elle le tonus musculaire ?
Difficile de trouver le tableau approprié pour cela, mais je cherche une réponse d'un point de vue neurologique.
Un Naprapath a testé une fois le tonus de différents muscles en concluant que j'étais, je cite, (globalement) “hypertonique”. Ma (mes) question(s) concerne(nt) spécifiquement ce test/évaluation de la tonicité qui s'est déroulée à peu près comme suit :
Procédure:
Demander au patient de résister à la force des praticiens avec un certain muscle, par exemple en essayant de forcer le bras du patient vers le bas alors que le patient le pousse vers le haut.
Stimuler un autre muscle ou une autre partie du corps (nocicepteurs terminaisons nerveuses libres dans la peau au-dessus/autour d'un muscle ou d'une autre partie du corps) par **toucher doucement, par exemple en grattant, en palpant, en secouant et même en claquant des doigts au-dessus de la peau (pour “créer des ondes sonores affectant les nocicepteurs sur une plus grande surface”) ;
Répétition de l'étape 1.
_ Exemple 1 : Demander au patient de forcer la tête vers l'avant (vers l'arrière) dans la main du praticien, qui pousse vers l'arrière pour égaliser la force. Ensuite, on fait doucement pivoter le nez du patient vers le haut (vers le bas) et on répète la même tâche. Il est possible que la deuxième fois, les muscles aient un tonus nettement plus élevé (visible par ce test) _
_ Exemple 2 : Demander à la patiente de s'allonger sur le dos, de résister à la force du praticien qui pousse la jambe droite ou gauche vers l'intérieur (en poussant vers l'extérieur) ; Demander ensuite à la patiente de tenir une main (doucement) sur son menton, puis répéter la résistance de la même force. (S'il y a eu un traumatisme au menton, cela s'est apparemment manifesté dans le tonus musculaire de manière significative.
Le but est de voir si les muscles peuvent être rendus moins toniques ou détendus (plus faibles) de cette manière, par la stimulation des nocicepteurs.
Perte d'explication de la part du praticien : “La rigidité des muscles est presque toujours causée par un traumatisme ou une lésion du corps ; j'essaie de trouver la surface de votre corps où se situe cette lésion (en la touchant doucement tout en vous demandant de résister à ma force pour voir si le tonus du muscle change)”. Par “tonus” ici, ils semblent signifier vaguement qu'un tonus élevé impliquerait que je peux rapidement “verrouiller” mes muscles et donc résister rapidement, et que ma résistance est perçue comme forte, alors que faible serait le contraire. Et dans cette partie de l'évaluation, peu importe le muscle dont on teste le tonus, il est supposé affecter la plupart des muscles si je touche le bon endroit.
Question(s) :
Existe-t-il une base neurologique pour une procédure comme celle décrite ci-dessus ? c'est-à-dire comment un contact aussi doux avec la peau pourrait-il affecter le tonus musculaire ailleurs dans le corps ? (Peut-être s'il y a des dommages antérieurs, guéris, à l'endroit du toucher.) Pourriez-vous vous référer à quelques explications, et/ou études ?
EDIT: Il n'y a pas de massage ou de thérapie par points de pression, les stimulations sont légères (par exemple, gratter doucement un cure-dent sur la peau, ou poser la main sur la peau).
EDIT2 (Informations complémentaires) : La méthode dont cette évaluation/ce test fait partie est apparemment appelée P-DTR , et a été fondée par Jose Palomar Lever du Mexique. Cependant, il semble qu'elles ne soient pas très connues du public et je ne trouve rien de publié sur ces méthodes. Je posterai une question séparée à ce sujet sur un autre forum et je posterai des liens ici. Donc, je tiens à souligner que la principale question ici concerne la base neurologique d'une telle évaluation du tonus musculaire.