Les blessures superficielles et l'exercice peuvent-ils élever les taux d'AST et de LDH ?
A la lecture des informations disponibles ici et ici , il est indiqué que l'exercice et d'autres blessures peuvent entraîner des résultats élevés sur quelques indicateurs couramment utilisés pour mesurer la fonction hépatique. Plus précisément, il est noté que :
Des niveaux élevés d'AST peuvent être causés par :
- […]
- un exercice très intense ou une blessure musculaire grave.
… et :
Parmi les causes de taux élevés de LDH, on peut citer l'endommagement des tissus dû à un traumatisme ou à une maladie, une crise cardiaque récente, une maladie du foie ou des reins ou même des poumons, un cancer, une anémie, le VIH, une méningite ou une encéphalite, pour n'en citer que quelques-unes.
Ces causes sont assez constantes mais aussi un peu vagues.
Par exemple, quel doit être le niveau d'effort exigé pour déclencher une augmentation détectable ? S'agit-il d'un exercice de l'ordre du marathon, ou plutôt d'un exercice un peu trop intense à la salle de sport ? Et en ce qui concerne les blessures/traumatismes, faut-il s'attendre à ce que des blessures superficielles comme des coupures, des éraflures et des contusions aient un effet, ou faut-il que ce soit quelque chose de plus grave comme une crise cardiaque ou une autre blessure interne importante ? Enfin, quelle serait l'ampleur de l'augmentation généralement attribuable à “un exercice physique intense ou une blessure grave” ?